0 appréciations
Hors-ligne
|
g?n?ralement, on a peu l'occasion dans une vie, et heureusement, d'avoir a se d?fendre pour se proteger ou proteger quelqu'un d'autre.
Il n'y a pas forc?ment de recette miracle dans ce cas, d'autant qu'il y a differents types d'agression et donc, differents types de r?ponse.
Lors d'une agression verbale, le pratiquant d'un art martial quel qu'il soit se doit de rester le plus calme possible, du moins en apparence, et cela suffit dans la majorit? des cas, a faire redescendre la tension et eviter une violence toujours inutile.
En cas d'agression physique, ce n'est bien sur pas la m?me chose. La loi sur la l?gitime d?fense nous dit que celle-ci doit ?tre n?cessaire, simultan?e et proportionn?e, sur une attaque actuelle et injuste. Enfin bref, il ne faut pas tuer pour une giffle re?ue deux jours avant.......
Toujours est il qu'en cas d'agression ou son int?grit? physique est menac?e, il est essentiel de mettre l'agresseur hors d'?tat de nuire le plus rapidement possible. On a pas toujours le luxe de pouvoir se permettre de suivre une certaine ?thique sportive dans cette situation
et il ne faut pas perdre de vue le principal: s'en sortir avec le moins de d?gats possible.
? suivre.....
Derni?re modification le 16-12-2009 ? 21:33:00
|
|
0 appréciations
Hors-ligne
|
:snif: ca fait froid dans le dos tout ca
ca fait du bien de repondre et de s'enerver un peu quand tu te fais insulter non!!!!
vive le printemps
|
|
0 appréciations
Hors-ligne
|
Je ne sais pas si ça fait du bien mais c'est vrai que c'est bien souvent la première réaction qui vient.
La première chose qu'il faut voir est que si tu t'énèrve, tu as déjà perdu la première bataille car tu es allé là ou la personne qui t'insulte voulait que tu ailles.
La deuxième chose, c'est la distance qu'il faut prendre par rapport a ce genre d'évènement. Les réactions qu'on peut avoir sont souvent liées a l'importance qu'on donne aux choses.D'abord, il faut laisser de coté son égo et prendre concience qu'on ne peut pas être parfait et donc, en conséquence, ne pas faire l'unanimité. Ensuite, quand quelqu'un a la faiblesse de penser que le fait de hurler ou d'insulter un congénère, tel un chien qui aboie, va lui donner une quelconque supériorité, répondre par le calme et la sérénité sera souvent pour lui (ou elle) une vrai perte de repères. Sur le moment, quelle importance donner a ce genre de personne et a ce genre de comportement?.....Absolument aucune. Ce que peut dire un exité qui t'agresse verbalement n'a pas la moindre petite importance car l'avis excessif et erroné qu'il(ou elle) peut avoir sur toi est forcément dénudé de toute objectivité. Celà ne peut donc pas être une référence pout toi.
Bien sur, lui coller quelques droites bien appuyées est bien tentant.
Mais qui finira la journée en ayant gagné le concours du plus abruti?..... :l: C'est juste mon avis sur la question et je ne détient pas la vérité universelle, après chacun fait comme il le sent...
:by:
|
|
0 appréciations
Hors-ligne
|
tu ecris tres bien
merci de ta reponse :sol:
cette perception instantannee est delicate mais je crois que :pf: (et il n'y a que la ou c'est positif)en viellissant cet instantanéité s'allonge et qu'effectivement on peut être plus a même de ne pas entrer en conflit :ttb:
m'enfin je ne que 20 ans lol
vive le printemps
|
|
0 appréciations
Hors-ligne
|
Tu as un bon exemple en cliquant ici: [lien]
|
|
0 appréciations
Hors-ligne
|
Ayant remarqué que ce sujet a reçu plusieur visites de personnes recherchant des conseils :bi: , je me permet de rajouter quelques détails qui, j'espère, seront utiles à certains.
D'abord, il n'y a evidemment pas de recette miracle car chaque situation reste unique de part ses circonstances et également de part la personnalité et l'état général des protagonistes au moment de la crise.
Le principal en cas d'agression uniquement verbale étant de garder son calme afin de laisser les choses se tasser d'elles-mêmes. En fait de calme, il s'agit surtout de contrôler ses émotions primaires pour ne pas se laisser entrainer sur la voie sans issue de l'agressivité.
Pour ce qui est de l'agression physique, ce contrôle est également important car il est impensable de se laisser violenter tout en étant paralysé par le manque de réponses à apporter à la situation.
Chacun doit savoir en son âme et conscience à partir de quand la seule chose qui importe est de mettre l'aggresseur hors d'état de nuire. Bien sur, il ne faut pas attendre d'être K.O avant de réagir...L'idéal est d'entrer en action dès le premier mouvement agressif de l'aggresseur (oui je sais, il y a répétition mais au moins c'est clair...).
Rien n'est plus incertain que l'issue d'un combat, mais ce qui est sur, c'est que si on ne se défend pas, on est sur de perdre. Et la défense doit être la plus rapide et efficace possible.
Dans ce genre de situation, la pratique d'un art martial ou d'un sport de combat apporte certaines connaissances qui permettent une confiance supplémentaire mais il existe aussi des techniques simples et efficaces que tout le monde peut utiliser pour se défendre avec un maximum de réussite.....
Derni?re modification le 24-01-2011 ? 16:49:45
|
|
0 appréciations
Hors-ligne
|
Il y a dans les vidéos de cette chaine youtube des techniques que l'on peut utiliser sans forcément être un combattant aguerri: [lien]
Et on trouve sur la suivante de bons exemples de coups de pieds dans les membres inférieur, surtout dans les genoux [lien]
Deux choses à rappeler : rester le plus proche possible des règles de la légitime défense et ne pas arreter son action tant que l'agresseur reste une menace...
|
|
|
Salut,
Il y a deux jours, un jeune homme traverse la rue, et j'ai été surpris par son look : bonnet à pompom, pull arc-en-ciel tendant sur l'orange, et pilosité genre "je hais les coiffeurs"...
Non pas que cela me dérange... chacun fait ce qu'il veut, mais bon je ne vois pas ça souvent et je suis resté "coincé" dessus quelques secondes.
Visiblement il l'a remarqué car il a commencé à me regarder méchamment, et dans le quartier d'ou je viens on ne baisse pas les yeux quand qqu'un vous regarde...
Eloigné de quelques mètres de moi (j'étais en voiture, le temps qu'il passe et s'éloigne donc), il commence à s'énerver dans ma direction. Comme je suis un incorrigible curieux, j'ai ouvert ma vitre et il commencé à beugler "pourquoi tu me regardes?"...
Je vais passer les détails mais en gros il est resté les deux minutes suivantes à gueuler (forfait insultes compris) comme un putois. Je lui ai d'abord signifié que s'il ne voulait pas qu'on le regarde, il n'avait qu'à rester chez lui, et je lui ai demandé s'il avait un problème (question idiote, il avait bien l'air d'en avoir un :) ), mais il était fermement branché en monologue.
Voyant que ça n'aboutirait nulle part et puisqu'il n'a pas fait mine de s'approcher (pas de menace physique), j'ai fini par remonter ma vitre et démarrer (on était près d'un passage à niveau, et je n'aurais pas pu bouger la voiture avant).
C'est assez frustrant en fait. Je me suis demandé après si je n'aurais pas mieux fait de descendre pour faire cesser les insultes. Mais bon, je ne pense pas que la violence aurait arrangé quoi que ce soit. De plus je ne suis pas vraiment un gringalet mais on ne sait jamais sur qui on tombe.
Et puis bon, je ne lui veux pas de mal moi... à voir les fardes qu'il avait en main, c'est sûrement un étudiant, avec un but dans la vie et plein de copains,... n'empêche que cette réaction m'a un peu choqué.
Comme je l'ai dit, ayant été gamin dans un quartier difficile, je me suis déjà retrouvé dans des situations pareilles et j'y ai survécu... ça faisait longtemps cela dit. Avec l'âge on s'imagine peut-être que les gens changent.
Ça laisse un sale gout ce genre d'expérience...Enfin y'a pas eu de mal.
Bonne soirée à tous
|
|
0 appréciations
Hors-ligne
|
Salut Hetola, et merci pour ton témoignage!
Au final tu prends cette petite mésaventure avec humour et c'est bien là le principal.
De ce que tu en dis, ça donne l'impression que tu est tombé sur un jeune encore en recherche de sa personnalité et qui compense le manque d'estime de lui-même par une aggressivité bruyante mais pas franchement téméraire. Je suis sur que si tu étais descendu de la voiture, le gars serait parti en courant :ptdr:
C'est sur que ce genre de rencontre peut laisser à chaud un arrière goût de manque de sang mais comme tu le dis, c'est surement un brave mec et lui démonter la machoire n'aurait servi à pas grand chose, si ce n'est te laisser diriger par ton instinct primaire.
Je pense que si tu lui avais répondu avec le sourire un truc du genre: "Désolé, mais tu ressembles à quelqu'un que je connais, mais pourquoi tu t'énerves comme ça?" (au feeling, t'aurais pu finir par un truc marrant pour bien lui montrer que tu n'étais pas vraiment impressionné par ses aboiements), il serait redescendu rapidement.
Enfin, tu as réagi intelligemment et on ne peut que t'en féliciter
A bientôt! :bi:
|
|
0 appréciations
Hors-ligne
|
Quelques précisions intéressantes: [lien]
Et en espèrant que ce vous lirez ici vous apporte quelques réponses.... Derni?re modification le 04-10-2011 ? 19:54:23
|
|
0 appréciations
Hors-ligne
|
Voici une texte que j'ai emprunté dans un forum dédié aux arts martiaux qui s'appelle Kwoon, et qui donne d'autres infos utiles :oe:
Comment réagir à une agression ? En suivant les conseils de Michel Bernard, gendarme d'élite pendant onze ans au sein du célèbre groupe d'intervention.
Michel Bernard est un homme que l'on n'oublie pas. 45 ans, 1 m 95, regard clair, poignée de main à faire pâlir un boxeur poids lourd et sérénité à toute épreuve. Durant onze ans, il a fait partie du ' Groupe ', le GIGN, unité d'élite de la gendarmerie. De la prise d'otages d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie à celle de l'Airbus d'Air France, ' le grand ' a vécu les plus brûlantes opérations de ces dernières années. à la retraite depuis 1997, il publie GIGN, le temps d'un secret (1). Un livre fort et subtil sur ce qui unit ces hommes, bien loin de l'histoire officielle et des idées reçues qui collent aux basques des ' super-gendarmes '. Aujourd'hui consultant en sûreté pour de grandes entreprises, Michel Bernard nous explique comment réagir face à la violence.
' Préserver l'espace vital '
D'abord, et c'est le plus important : tenter de préserver son intégrité physique. Il faut veiller, si l'agresseur vous en laisse la possibilité, à ne jamais pénétrer dans son ' périmètre privé '. Chaque personne dispose d'un espace vital virtuel de la longueur d'un bras (le périmètre public se situe environ à deux mètres de l'autre personne). Si vous rentrez dans ce périmètre, votre adversaire peut l'interpréter comme une attaque. Tenez-vous toujours à une distance raisonnable. Vous aurez ainsi plus de temps pour parer efficacement un mauvais coup.
' Toujours garder son sang froid '
Pas toujours facile, dans une situation de stress, de réagir normalement. à la fin de ma carrière au GIGN, j'avoue que paradoxalement ma peur grandissait à chaque intervention. Pourquoi ? Plus on a pris la foudre, moins on a envie de la prendre. De toute façon, celui qui dit qu'il n'a jamais peur est un menteur. Toute notre formation consistait à dépasser cette peur. à nous confronter avec elle. Nous avons tous des phobies. Certains ont peur du noir, du vide, des serpents. Moi, j'avais peur de la foule. Pour y remédier, j'ai assisté à des matchs de foot, de rugby. J'étais mal à l'aise, je passais mon temps à repérer les lieux pour trouver une échappatoire, au cas où? La sélection du Groupe passe par la détection et l'évaluation des peurs de chacun. Les spécialistes m'ont aussi appris à mieux respirer grâce à des exercices de sophrologie. à bien se ventiler. Intervenir en apnée est dangereux car le manque d'oxygénation limite les capacités physiques et intellectuelles.
' Contrôler sa voix, ne pas crier '
La parole est l'outil principal qui permet de désamorcer les situations de confit. Elle est un facteur d'apaisement. Elle permet de dédramatiser la situation. Au GIGN, certains d'entre nous avaient été sélectionnés comme négociateurs lors des prises d'otages car ils avaient une voix grave, chaude, à la Barry White. Une voix rassurante, apaisante. Il ne sert à rien de hurler, de rajouter du bruit au bruit. Crier accentue l'excitation de l'agresseur. La voix doit être calme, posée.
' Ne jamais montrer sa peur '
Il est important de rester le plus neutre possible, de rester calme, sans paniquer. Absorbez les insultes ou les gueulantes sans réagir. Essayez d'être lisse, sans couleur. Une attitude ni bravache ni pleutre. Un regard franc sans être provocant. Il ne faut surtout pas montrer que l'on a peur. C'est la pire des attitudes. évitez la prostration. Ne vous mettez pas en position de défense. Si le voyou voit votre peur, ça peut augmenter encore son agressivité. On a remarqué, lors des prises d'otages, que les kidnappeurs ont plus de mal à tuer une personne avec laquelle ils ont échangé (ne serait-ce qu'un regard) que les autres. L'idée consiste à développer chez l'agresseur un sentiment de compassion. Après le dénouement d'une prise d'otages sanglante en Hollande, les p
oliciers ont remarqué que les otages choisis et tués par les terroristes n'avaient échangé ni un mot ni un regard avec les agresseurs.
' Dédramatiser la situation '
Face à un agresseur, il faut d'abord parler pour contrôler, lui montrer qu'il y a forcément une issue. Je me souviens d'une prise d'otage dans les Vosges. Le forcené avait déjà tué deux personnes. Nous sommes intervenus pour essayer de le neutraliser. Nous lui avons dit : ' Ce n'est pas grave. Nous allons t'aider à sortir de là. Nous comprenons la situation. Tout problème à ses solutions. ' Le but était d'évacuer le drame de sa tête, de lui faire oublier les causes de sa démence. Quitte à lui mentir ou à le manipuler pour parvenir à nos fins.
De la même façon, vous pouvez, au cours d'une altercation qui s'annonce orageuse, faire redescendre l'adrénaline en attirant l'attention de votre violent contradicteur sur un détail anodin : ' attention, vous gênez avec votre véhicule. ' Et n'oubliez jamais la première des vertus, c'est-à-dire la politesse. ' Bonjour monsieur, vous voulez aussi cette place de parking? ' Faites preuve d'un peu de finesse dans un monde de brutes épaisses.
|
|